Le Parti destourien libre (PDL)s’est dit prêt à accorder les signatures des membres de son groupe parlementaire, à la présidence de la République pour lui faciliter la dissolution, par le biais d’un mécanisme constitutionnel, du Parlement dont les activités sont gelées depuis le 25 juillet dernier et l’organisation d’élections législatives anticipées.
Dans une déclaration publiée vendredi 10 septembre, le PDL estime que cette position est motivée par le souci de préserver les institutions, éliminer les menaces qui guettent le pays et répondre aux attentes des Tunisiens.
Le PDL appelle aussi le chef de l’Etat à l’ouverture et au dialogue avec les députés qui appartiennent aux forces progressistes, en les associant à la réalisation des revendications des Tunisiens, dans le respect de la Constitution.
D’ailleurs, le PDL dit regretter les déclarations du conseiller de la présidence de la République, Walid Hajjem, concernant une possible orientation vers la suspension de la Constitution et l’institution d’un régime d’organisation provisoire des pouvoirs.
De ce fait, le parti appelle le président de la République à s’adresser aux Tunisiens dans les plus brefs délais pour les rassurer, exprimant au passage son refus absolu d’une feuille de route qui ne respecte pas les mécanismes constitutionnels et portent atteinte à la légitimité du président de la République, le garant de l’Etat, de son indépendance et de sa continuité.
Le parti réitère son engagement, en tant que parti de l’opposition, à se tenir aux côtés des Tunisiens, à préserver l’équilibre du paysage politique et à faire face à toutes les formes de dérives.
Maintenant une question se pose: si les sondages étaient défavorables au PLD, ce dernier aurait-il demandé au président de la République de dissoudre le Parlement ?