Les travaux du comité Ad Hoc de rédaction des textes et déclarations devant être adoptés lors du XVIIIème Sommet de la Francophonie, prévu les 20 et 21 novembre 2021 à Djerba, sont à pied d’oeuvre.
Appelé à se pencher sur la rédaction des documents destinés au Sommet de Djerba, le comité s’est vendredi 10 courant, au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris, sous la présidence de l’ambassadeur de Tunisie auprès de l’UNESCO et de l’OIF, Ghazi Gheraïri.
A noter que les sommets de l’Organisation internationale de la Francophonie aboutissent généralement à l’adoption de Déclarations solennelles et politiques très souvent par une voie consensuelle.
Certaines déclarations issues de Sommets de chefs d’Etat ou de Conférences ministérielles ont d’ailleurs marqué l’Histoire de l’organisation comme celle de Bamako en 2000, considérée comme le texte repère pour l’orientation démocratique de l’organisation; celle de Saint Boniface (2006) sur la prévention des conflits et la sécurité humaine; ou encore celle de Dakar (2014) sur les femmes et les jeunes.
L’avant-projet, élaboré par l’équipe en charge des contenus au sein du comité national d’organisation et portant sur “la connectivité vecteur de solidarité dans l’espace francophone”, a déjà fait l’objet “d’appréciations positives” par une grande partie de la soixantaine de délégations ayant pris part à cette réunion de démarrage, apprend-on auprès d’une source à l’OIF. Ainsi, “sa concision, sa cohérence et sa clarté ont été particulièrement saluées”.
L’Ambassadeur de Tunisie auprès de l’OIF, entouré du Directeur de cabinet de la Secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, de son conseiller politique et de sa conseillère stratégie et instances, a renouvelé la détermination de la Tunisie de faire aboutir ce texte par “la voie du dialogue, de l’écoute et du consensus”.