La zone touristique Tabarka-Aïn Draham (gouvernorat de Jendouba) a connu, à fin août 2021, une augmentation du nombre des nuitées touristiques de 35% par rapport à l’été 2020 et de 23% par rapport à la même période de la saison écoulée, indique le commissaire régional au tourisme à Tabarka, Aïssa Marouani, cité par la TAP.
Le nombre des nuitées passées a atteint 182 000 nuitées durant les huit premiers mois de 2021 contre 147 000 nuitées au cours de la même période de l’année dernière. La région a accueilli plus de 84 mille touristes contre 68 mille touristes en 2020, a-t-il précisé.
Ces chiffres ne couvrent, d’après ses dires, ni le logement touristique locatif ayant enregistré des taux d’occupation de 100% ni les réservations événementielles (manifestations sportives).
Le tourisme local vers cette région a également connu une dynamique remarquable évoluant de 31% par rapport à la même période de l’année écoulée, boosté par les taux élevés de vaccination du personnel hôtelier (environ 90%) et le respect des protocoles sanitaires qui ont rassuré les visiteurs quant aux conditions sanitaires.
Le responsable a indiqué que le défi pour la saison prochaine sera de rouvrir les trois unités hôtelières qui sont restées fermées cette saison.
Il a ajouté que le démarrage des travaux de rénovation et de réhabilitation de l’hôtel “Les chênes” (El Fernane), l’un des plus anciens hôtels de la région du gouvernorat de Jendouba, moyennant une enveloppe de 6,5 millions de dinars, en vue d’une réouverture prévue en septembre 2022, constitue un nouvel atout touristique pour la région.
Il a fait remarquer que des investisseurs ont manifesté un réel intérêt pour la réhabilitation et la ré-exploitation de certaines unités fermées et que les négociations avancent bien dans ce sens, ce qui est de nature à augmenter la capacité d’hébergement de la région de Tabarka à 6 000 lits.
Cependant, des estivants rencontrés par l’agence TAP ont dénoncé les embouteillages, l’absence de parkings et les dépassements commis par ceux qui exploitent les plages publiques et y louent les tentes et les parasols. D’autres ont dénoncé l’absence de douches publiques au niveau des plages pour les estivants non résidents aux hôtels, la dégradation de la situation environnementale de la ville de Tabarka et l’état de délabrement du parc public se situant en plein centre ville.
La zone touristique Tabarka-Aïn Draham bénéficie d’atouts touristiques qui lui sont spécifiques à l’instar des paysages montagneux, les forets, les plages de corail, les terrains de golf, les excusions marines, les plongées sous marines, les complexes sportifs dédiés aux grands clubs…