Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, participe à New York à un débat général de haut niveau de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU 76), prévue du 20 au 27 septembre 2021.
Jerandi prendra part à plusieurs réunions de haut niveau qui aborderont différentes questions d’actualité, dont notamment le processus politique en Libye et la situation humanitaire au Yémen, indique un communiqué publié dimanche par le ministère des Affaires étrangères.
Cette participation sera l’occasion de renforcer la coopération multilatérale dans la lutte contre les défis actuels, tels que la lutte contre le terrorisme, les changements climatiques, la lutte contre le racisme, à la lumière de la commémoration du 20e anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, ajoute la même source.
Il s’agit également du renforcement des mécanismes de la démocratie, à travers la lutte contre les rumeurs et les fausses informations, ainsi que des questions du développement durable, des droits de l’Homme et de l’égalité homme-femme.
En application à l’initiative proposée par la Tunisie lors de la 156e session ordinaire du conseil de la Ligue des Etats arabes, réuni le 9 septembre dernier, au Caire, une réunion arabo-africaine sera organisée afin de développer les perspectives de coopération entre les deux espaces et renforcer la coordination conjointe sur les différentes questions régionales et internationales.
Par ailleurs, Othman Jerandi aura des entretiens avec ses homologues des pays frères et amis ainsi qu’avec des représentants des organisations régionales et internationales. Le but étant d’examiner les moyens de renforcer la coopération bilatérale conjointe et de promouvoir la coopération multilatérale dans le cadre d’une organisation onusienne capable de relever les défis internationaux actuels, et ce à travers la mise en place de politiques internationales basées sur la solidarité.
Cela est de nature à réaliser un rétablissement inclusif non seulement des conséquences de la Covid-19, mais aussi des différentes crises ayant épuisé les ressources humaines, lit-on de même source.