Le coordonnateur général du collectif citoyen “Soumoud” et membre du “Front pour le référendum”, Housem Hammi, estime qu’un référendum pour le changement du régime, dans le sens d’une stabilité politique, doit faire partie d’un projet global de réforme, qui comprendrait également l’amendement de la loi électorale.
Ce projet, dit-il dimanche 19 courant, doit être élaboré de manière participative et non pas unilatéralement. “Nous exigeons la formation d’un large front politique et social pour la réalisation des revendications du 25 juillet, qui étaient le résultat d’un engagement militant mené par la société civile et les forces progressistes”, a-t-il ajouté.
Selon lui, ces forces ont, à plusieurs reprises, réclamé la fin de “la démocratie de façade”; un système qui protège la corruption et les corrompus, dissimule des dossiers sensibles et graves, tels que les assassinats politiques et la corruption politique, et pousse la situation sociale vers le pire.
Hammi propose, dans ce sens, la formation d’un comité d’experts en droit constitutionnel et en sciences politiques, en plus d’un comité consultatif qui comprend des organisations nationales et des partis progressistes convaincus de la nécessité d’amender la Constitution de 2014.
Il assure que plusieurs composantes du paysage politique sont favorables à l’idée d’une réforme du système politique et électoral.
Le “front pour le référendum” a été créé fin juin 2021 avec pour objectif le changement du système politique et l’amendement de la loi électorale à travers l’organisation d’un référendum. Il est composé de plusieurs associations et personnalités politiques et publiques.