Les mesures exceptionnelles décrétées le 25 juillet 2021 se poursuivront. De nouvelles dispositions transitoires pour gérer le pays seront prises. C’est en gros ce qu’a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, à Sidi Bouzid où il était en visite “non annoncée”, lundi 20 septembre 2021.
Assistant à un meeting au siège du gouvernorat, Kaïs Saïed a souligné qu’il désignera, sous peu, un chef du gouvernement, laquelle désignation sera accompagnée de la mise en place d’une nouvelle loi électorale.
Dans cet ordre d’idées, le chef de l’Etat indique, au grand dam de certains, qu’il n’était pas question de revenir sur les décisions du 25 juillet, étant donné que ces mesures sont venues sauver le pays d’un danger imminent.
Il a répété à qui veut l’entendre avoir eu recours à ces mesures pour préserver la patrie, et non pas pour distribuer des postes.
Dans cette allocution adressée au peuple tunisien, le chef de l’Etat a promis que les dispositions stipulées dans la Constitution relatives aux droits et libertés seront maintenues et ne seront pas affectées, dénonçant une campagne d’attaques et de critiques menée par certains partis à son encontre.
D’ailleurs, il affirme n’avoir porté atteinte au droit de personne et qu’il n’a jamais déposé de plainte. “Il s’agit d’une affaire de peuple”.
Il a conclu son intervention sous forme d’avertissement: “le danger est toujours là. Et le président ne peut pas quitter l’Etat comme une marionnette déplacée par des fils derrière le rideau”. Selon lui, des parties (qu’il ne nomme pas) chercher à semer le chaos et le désordre dans le pays.