Depuis le soulèvement du 14 janvier 2011, les producteurs de dattes du Djerid ne cessent de mettre la pression sur le gouvernement pour disposer, dans la région, d’institutions similaires à celles qui gèrent les autres produits agricoles (huile d’olive, céréales entre autres), au triple niveau de la production, de l’entretien et de la commercialisation.

Ainsi, après avoir obtenu un Groupement interprofessionnel des dattes (GID), basé à Tozeur, ils revendiquent désormais tout un office à même de prendre en charge toute l’activité du secteur.

Pour se faire entendre, la Coordination du Djerid pour la défense du secteur des dattes a organisé, le 20 septembre 2021, une manifestation à Tunis.

A l’origine de cette revendication deux problématiques majeures : d’une part, ces dernières années, les exportateurs ont tendance à ne pas acheter la récolte sur pied, d’autre part, les difficultés de commercialisation de la récolte.

En attendant, des solutions régionales ont été trouvées avec un financement de l’Agence française de développement (AFD). Il s’agit de la mise au point d’une plateforme électronique du producteur au consommateur, de la mise à la disponibilité des cueilleurs de dattes de 2 000 caisses, de l’Association des femmes à l’opération de tri et de la création d’un entrepôt frigorifique pour le conditionnement des dattes. Cet entrepôt a une capacité de 20 tonnes.

ABS