La ministre de la Femme, de la Famille et des Séniors, Imen Zahouani Houimel, affirme que la Tunisie œuvre aujourd’hui à améliorer l’accès des femmes, en particulier les femmes entrepreneures, aux technologies de l’information et de la communication, en raison de leur importance dans la réalisation de leur autonomisation économique.
A l’occasion de l’inauguration à Gammarth (banlieue de Tunis) du Sommet numérique des femmes de la Méditerranée, qui se tient sous le thème ” Accélérer la transition numérique des petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes “, mercredi 22 septembre 2021, Houimel a déclaré que la pandémie de coronavirus a mis en évidence le rôle des technologies modernes dans la gestion des projets et des programmes économiques, ce qui nécessite l’élaboration de plans basés sur cet élément en tant que composante du développement économique intégratif.
Elle estime que la femme tunisienne, malgré sa présence rayonnante sur le plan de la formation et l’obtention des diplômes supérieurs, sa présence au niveau du marché du travail et de la vie active n’a pas dépassé, au cours des dix dernières années, 26,5%. Ce diagnostic s’applique également au niveau d’initiative des femmes, qui est également resté en deçà du niveau des aspirations.
Houimel a ajouté que le ministère a présenté les caractéristiques de la deuxième phase du programme d’autonomisation économique et de l’initiative des femmes ” Raydat “, qui sera mise en œuvre au début de 2022 jusqu’en 2026.
La première phase du programme d’autonomisation économique et de l’initiative des femmes ” Raida “, qui s’achèvera d’ici la fin de l’année en cours, a permis à ce jour la création d’environ 4 500 projets, dont 531 micro-entreprises.
Il est à noter que le Sommet numérique des femmes de la Méditerranée, de deux jours, mercredi et jeudi, a été organisé par l’ONU Femmes en coopération avec plusieurs organisations internationales.
Il vise à aider les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes de la rive sud de la Méditerranée à améliorer leur accès aux technologies de l’information et de la communication et à combler la fracture numérique entre les différentes parties de la rive nord.