Une convention de partenariat a été signée, jeudi 30 septembre 2021, entre le ministère de la Femme, de la Famille et des Personnes âgées et l’Institut tunisien du travail inclusif (Tunisia inclusive labor institute) dans le domaine de l’autonomisation économique et sociale des femmes actives dans les secteurs fragiles et non structurés, lit-on dans un communiqué publié par le ministère de la femme.
Cette convention qui a été signée par la ministre de la Femme, Iman Zahouani Houimel, et la présidente de l’institut, Asma Ben Hassan, stipule une coopération entre les deux parties pour l’activation des droits humains des femmes en tenant compte de l’égalité des sexes et l’égalité des chances, conformément aux exigences de la constitution de 2014 et des traités et conventions internationaux ratifiés par l’Etat tunisien.
Elle prévoit également le renforcement des droits et conditions des femmes pour un Travail décent et l’appui des droits des femmes travaillant dans les secteurs non structurés.
Par ailleurs, le ministère s’engage à participer à l’élaboration et la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation aux conditions de travail décents, à contribuer à l’identification des besoins de formation des femmes du secteur informel, et à faciliter l’accès des femmes bénéficiaires aux programmes du ministère dans le domaine de l’autonomisation économique et sociale.
Le ministère de la Femme s’engage également à échanger les informations et les données statistiques actualisées sur l’évolution de la situation des femmes dans le secteur informel et les résultats des recherches et études.
Pour sa part, l’Institut s’engage à préparer une étude sur les besoins des femmes dans les secteurs non structurés, et à mener des dialogues locaux avec les autorités locales pour soumettre des propositions visant l’amélioration des conditions de la femme, et assurer la formation dans les domaines de spécialisation de l’Institut, en coordination avec les agences pour l’emploi.
Il s’engage également à mener des campagnes de sensibilisation sur l’amélioration des conditions des femmes travaillant dans les secteurs non structurés, à organiser et améliorer la représentation des femmes marginalisées, telles que les réfugiés et les migrants et à faciliter l’accès au microcrédit en partenariat avec les établissements concernés.