Le nombre d’adhérents à l’application numérique spécifique au contrôle et au suivi de l’activité des entrepôts frigorifiques s’élève à 422 adhérents, et pourrait atteindre les 1 800 adhérents, selon le ministre du Commerce et du développement des exportations, Mohamed Bousaïd.
Lors d’une réunion de travail tenue hier jeudi, sur l’organisation du secteur des entrepôts frigorifiques et le programme spécifique qui en relève, Bousaïd a fait savoir que les propriétaires des entrepôts frigorifiques n’ont pas exercé dûment la tâche principale des entrepôts qui consistent notamment en la préservation et la protection des produits délicats qui méritent le stockage. Ils ont, d’après lui, fait de ces entrepôts des mécanismes de monopole et de spéculation.
Les participants (représentants des ministères du commerce, de l’agriculture et de l’industrie, des groupements professionnels, de la STEG, de l’API, de l’APIA…), ont convenu de former une équipe de travail regroupant tous les intervenants dans le secteur des entrepôts, afin d’élaborer un scénario préliminaire sur un texte réglementaire spécifique à ce secteur, tout en prenant en considération les aspects juridiques en coordination avec les différentes parties concernées avec l’échange des informations pour parachever le recensement des entrepôts et l’organisation de leurs activités.
Le ministère du Commerce a entamé l’opération du recensement des entrepôts, comme premier pas de réforme structurelle de cette filière, à travers l’instauration d’un système d’informations axé sur une base de données détectant les quantités de production et fixant les quantités destinées au stockage, sans oublier les opérations de transport des produits vers le marché et vers le consommateur, selon Bousaïd.
Selon lui, le programme d’action spécifique au contrôle du secteur des entrepôts frigorifiques vise à lutter contre les activités illégales de stockage et le monopole, et à formuler des dispositions techniques et juridiques en faveur des opérations de stockage, mais aussi, à dynamiser leur rôle de régulation et à récupérer leur tâche économique dans la production et l’exportation.
Il convient de rappeler que les services du ministère du Commerce ont procédé, dans le cadre de ce programme spécifique, à trois recensements de contrôle dans le secteur qui, jusqu’ici, ont fini par le relèvement de 170 infractions économiques et la saisie de 5026 tonnes de produits, après avoir effectué 700 visites d’inspection et formé 4 bases de données de sources différentes.