Si l’on en croit le journal espagnol El Pais, parmi les dizaines des milliers de personnalités cités dans l’enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), figurent entre autres Pep Gaurdiola, ancien entraîneur du Barça et actuel entraîneur de Manchester City, et le joueur argentin du PSG, Angel Di Maria.
Selon le journal L’Equipe, qui cite le quotidien ibérique, quelque 600 journalistes de 150 médias et 117 pays ont épluché 11,9 millions de documents issus de 14 cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore. C’est une source d’information gigantesque. Car, à la différence des “Panama Papers”, seules avaient été analysées les données du cabinet Mossack Fonseca.
Revenons au journal espagnol, qui fait partie des organes de presse ayant mené l’enquête, révèle que « Guardiola aurait mis plusieurs années pour déclarer les salaires qu’il a perçus en tant que joueur d’Al Ahli au Qatar, de 2003 à 2005. L’ancien coach du Barça aurait été titulaire d’un compte courant à la Banque privée d’Andorre (BAP) via une société au Panama, pour y déposer l’argent. Et ce jusqu’en 2012, date à laquelle il aurait profité de l’amnistie fiscale approuvée par le gouvernement de Mariano Rajoy pour régulariser sa situation et payer les 500 000 euros qu’il devait au Trésor ».
Quid d’Angel Di Maria ?
Pour sa part, Angel Di Maria aurait utilisé une entreprise au Panama (portant le nom de Sunpex Corporation Inc), «… créée avant son arrivée au Real Madrid en 2014, pour exploiter ses droits à l’image sans les déclarer ». Cette information a été révélée par La Sexta selon laquelle « l’international argentin et actuel joueur du PSG aurait géré plus de huit millions d’euros entre 2013 et 2017 via cette société écran avant de les déposer sur un compte en Suisse ».
Affaires à suivre.