Taoufik Charfeddine, nommé lundi ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Najla Bouden, était président de l’Instance supérieure des droits de l’Homme et des libertés individuelles, poste auquel il a été désigné le 6 avril 2021 par le président de la République, succédant à Taoufik Bouderbala.
Avocat de profession, Charfeddine a déjà occupé le poste de ministre de l’Intérieur d’août 2020 à janvier 2021 dans le gouvernement Mechichi.
Il avait mené la campagne électorale du président Saïed en 2019 dans le gouvernorat de Sousse.
Né le 24 novembre 1968 à Menzel Mhiri (gouvernorat de Kairouan), Taoufik Charfeddine est titulaire d’un mastère professionnel en contrats et services judiciaires de la Faculté de droit et des sciences politiques de Sousse en 2011.
Il a obtenu le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) en 1995. Il a une maîtrise en droit de la Faculté de droit et des sciences politiques de Sousse en 1994. Il exerce le métier d’avocat depuis 1996. En 2008, il devient avocat en cassation.
En 2013, il devient membre de la section régionale des avocats de Sousse chargé des activités scientifiques.
En 2016, il adhère à la Commission juridique de la Ligue junior de football.
Charfeddine a par ailleurs contribué à la création du premier championnat annuel des football des avocats en 2018-2019. Il a participé et gagné la première coupe d’Afrique de football des avocats.