Le président de la Fifa, Gianni Infantino, qui a débuté à Caracas une tournée sud-américaine, vendredi 15 octobre 2021, a de nouveau prêché en faveur d’un “Mondial biennal”, car, estime-t-il, le football doit être global.
Et Infantino de poursuivre : “Notre devoir en tant que Fifa c’est de faire en sorte que le football soit vraiment global. Pour qu’il le soit, il faut analyser comment améliorer le football des sélections nationales (…) et il n’y pas de compétition qui se rapproche du Mondial.
En effet, “le président de la Fifa est le président de 111 pays et chacun d’entre eux a le droit de rêver. Mais le rêve doit avoir une possibilité de se réaliser, parce que si tu dois rêver pour l’éternité, tu vas finir par faire autre chose”, souligne l’Italo-Suisse.
“Aujourd’hui, si on parle sans détours, quelles sont les possibilités réelles du Venezuela de participer au Mondial?”, a lancé Infantino, rappelant que le pays de 30 millions d’habitants n’a jamais participé à une Coupe du monde et a très peu de chances d’y arriver dans les conditions actuelles.
L’organisation plus régulière d’un Mondial, associée à l’augmentation déjà actée à partir de 2026 du nombre de participants de 32 à 48, donnerait ainsi selon lui davantage d’opportunité à des nations jusque-là mineures du football de prendre part à une Coupe du monde.
“La possibilité de réformer le calendrier avec un Mondial tous les 2 ans, on, l’a analysée du point de vue du football (.. ) c’est possible. Il y a beaucoup d’avantages, parce qu’on donne plus de possibilités à beaucoup plus de pays de participer”, a-t-il assuré.
“Quand il a été décidé que le Mondial serait tous les quatre ans, il y a 100 ans environ, la Fifa comptait 40 pays. Il est temps d’analyser la question”, demande-t-il, réitérant qu’une décision sera prise en fin d’année.