Le Comité de Pilotage du Programme d’Appui à la Réforme de la Justice (PARJ) s’est réuni, vendredi, pour faire le suivi de l’avancement des différents projets mis en oeuvre dans le cadre du programme. Ces derniers sont essentiellement liés à la numérisation du système judiciaire en Tunisie, la réhabilitation de l’infrastructure judiciaire et pénitentiaire et le développement des capacités des acteurs du secteur de la justice.
Cette 12e réunion a été organisée sous le haut patronage de la ministre de la Justice et de l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie.
Imed Derouiche, Procureur général directeur des services judiciaires, a souligné, dans un discours prononcé au nom de la ministre de la Justice (Leila Jaffel), l’importance de continuer de bénéficier de l’appui européen pour renforcer le processus de réforme de la justice qui a “permis de réaliser des acquis notables pour le système judiciaire et carcéral, tant au niveau de l’infrastructure qu’au niveau du soutien aux différents acteurs dans ces secteurs”.
Derouiche a, par ailleurs, précisé que la crise du Covid-19 a été à l’origine du retard enregistré dans certains programmes.
Il a insisté sur l’importance d’accompagner les efforts du ministère de la Justice qui oeuvre pour la modernisation de ses institutions et directions sous tutelle.
Pour sa part, Inès Maâtar, coordinatrice du Programme du PARJ, a indiqué que ce programme intervient pour soutenir les efforts du ministère de la Justice dans la réalisation des résultats et activités programmées dans son Plan d’action quinquennal 2016-2021.
Elle a aussi rappelé que le programme a appuyé les efforts du ministère dans la réorganisation de l’administration.
Pour sa part, Sophie Vanhaeverbeke, Cheffe de coopération à la Délégation de l’Union européenne, a mis en avant les réalisations accomplies dans le cadre du PARJ ainsi que les défis rencontrés dans la mise en oeuvre des projets.
Elle a souligné l’importance du partenariat stratégique entre l’Union européenne et la Tunisie dans le secteur de la justice, réaffirmant l’engagement de l’UE à appuyer les projets de réforme et de modernisation de la justice en cours.
L’UE appuie la réforme de la justice en Tunisie depuis 2012 dans l’objectif de renforcer l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire et moderniser l’infrastructure et les équipements. Elle vise aussi à améliorer la qualité et l’efficacité de la justice.