Le chef de la diplomatie tunisienne, Othman Jerandi, a rappelé que les mesures prises par le président de la République, Kais Saied, s’inscrivent dans le cadre d’un “processus de rectification” avec pour but d’asseoir une démocratie réelle basée sur la souveraineté de la loi et qui répond à la volonté du peuple et ses aspirations.
La formation d’un nouveau gouvernement a constitué le premier pas vers la réalisation de ces objectifs. Cette étape sera consolidée par l’annonce des orientations de la période à venir, a-t-il précisé alors qu’il rencontrait, vendredi 22 octobre, la secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques, Rosemary DiCarlo.
Cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Jerandi a insisté sur l’attachement de la Tunisie à ses engagements internationaux en matière des droits et des libertés et son souci de consolider ses acquis dans ce domaine.
De son côté, la responsable onusienne a dit comprendre les décisions présidentielles, exprimant sa confiance dans la capacité de la Tunisie à parachever son processus de réforme dans les meilleurs délais et à relever les défis de l’étape à l’instar de ce qui a été accompli dans sa lutte contre la pandémie.
Sur un autre plan, Rosemary DiCarlo a mis en exergue le rôle de la Tunisie au sein du Conseil de sécurité et les efforts déployés pour rapprocher les vues entre les Etats membres et consolider les fondements de la paix et de la sécurité dans le monde.
Elle a salué la remarquable contribution de la Tunisie aux missions de maintien de la paix dans le monde et accueilli, favorablement, la proposition, formulée par Jerandi, de créer un centre régional d’entrainement aux opérations de maintien de paix à Tunis.
Les deux parties ont par ailleurs, abordé, les résultats de la conférence internationale de soutien de la stabilité en Libye tenue jeudi à Tripoli et qui constitue un nouveau pas vers un règlement politique global dans ce pays frère, lit-on de même source.