Dans le cadre du cycle “ID’BA” (Echanges-débats), Vélorution Tunisie et l’Institut français de Tunisie (IFT) organisent une rencontre-débat sur le thème “Tunisie : Pourquoi nos villes ne sont pas devenues marchables et cyclables ?”, le lundi 25 octobre à 18h30.
Si la révolution du vélo est mondiale, particulièrement depuis la crise Covid-19, la Tunisie semble ne pas emprunter cette voie de développement d’une mobilité “douce”. Les pouvoirs publics et les collectivités locales peinent à remettre en cause la mobilité urbaine, pourtant en crise depuis des décennies, et échouent à penser et mettre en place des modèles alternatifs de modes de déplacement dans la ville.
A l’opposé, une culture du vélo urbaine informelle se développe ces dernières années en Tunisie comme un moyen de transport alternatif à la voiture portée par les citoyens et la société civile. Le plaidoyer vélo de Vélorution Tunisie met en œuvre une stratégie pour créer des villes durables, inclusives et respectueuses de l’environnement.
Le vélo bouscule les notions d’espace public, de transports et de politiques de la ville. En Tunisie, les politiques de la ville comme l’Etat restent en retrait. Pourquoi tant de réticences et comment changer les choses ?
Ce débat réunira des acteurs associatifs, entrepreneurs et collectivités locales et interrogera les obstacles et la capacité des citoyens à faire bouger les lignes et réinventer la mobilité et la ville: Sahby Gorgi, cofondateur de Winou Etrottoir, président de l’Ordre des Architectes de Tunisie; Moez Chakchouk, ancien ministre du transport en Tunisie (2020-2021) ; Bochra Mensi, urban designer, ONG Vélorution Tunisie ; Kais Nigro, membre du conseil municipal de la municipalité de La Marsa avec comme modératrice : Stéphanie Pouessel, anthropologue et co-fondatrice de l’ONG Vélorution Tunisie.