Le ministre tunisien de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Nasreddine Nssibi, appelle les jeunes tunisiens à rejoindre la formation professionnelle pour pouvoir s’intégrer au marché du travail, rappelant les motivations et les encouragements fournis par le ministère à cet égard.
Dans une déclaration aux médias en marge de l’ouverture à Tunis, jeudi 28 octobre 2021, de la deuxième Conférence des ministres et responsables de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle dans le monde arabe, organisée à l’initiative de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) en partenariat avec le ministère tunisien de l’Emploi et de la formation professionnelle, Nssibi a souligné que son département offre aux jeunes l’opportunité de s’inscrire, gratuitement, à toutes les spécialités disponibles dans le domaine de la formation.
Des bourses sont accordées aux apprenants dans certaines spécialités de formation en plus de la garantie de toutes les commodités et d’un logement décent, a-t-il ajouté. Il a fait savoir que le département se penche actuellement sur l’évaluation de la situation de la formation professionnelle en Tunisie en vue de renforcer la formation dans les secteurs dont le marché de l’emploi a besoin et de renoncer à la formation dans les spécialités à faible employabilité, soulignant l’intention de communiquer, désormais, avec les jeunes à travers les réseaux sociaux pour qu’ils puissent accéder facilement à l’information.
Pour sa part, le directeur général de l’ALECSO, Mohamed Ould Amar, dira que le besoin des sociétés arabes en métiers n’a pas de limite, et qu’il est nécessaire d’œuvrer pour développer les compétences techniques et professionnelles intermédiaires pour répondre aux besoins en matière de services de base dans tous les aspects de la vie et dans tous les secteurs, en particulier les domaines vitaux.
Il a appelé les pays arabes à développer le domaine de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle, à en diversifier les voies, à renforcer sa capacité d’accueil et à le doter des moyens technologiques modernes.
De son côté, le directeur du département des technologies de l’information et de la communication à l’ALECSO, Mohamed Jomni, a appelé les pays arabes à prendre des mesures pratiques qui ouvriraient de nouvelles perspectives sur la voie du développement du système d’enseignement technique et professionnel et de la promotion de ses performances en termes de gouvernance et de financement, outre l’implication de représentants du secteur privé et du marché du travail aux travaux de planification, de contrôle et de suivi de l’enseignement et de la formation professionnelle.
Des représentants de 16 pays arabes ont participé à cette rencontre en présentiel et à distance ainsi que des organisations nationales, internationales et régionales concernées.
La première conférence des ministres et responsables de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle dans le monde arabe s’est tenue en 2017 à Nouakchott (Mauritanie).