Au début d’une semaine cruciale pour la gouvernance mondiale, la pertinence du tourisme fera partie des discussions lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26), tout comme à Rome lorsque les dirigeants du G20 se sont réunis pour coordonner les plans pour une reprise durable et inclusive.
En Italie, l’OMT a réussi à mettre l’importance du tourisme à l’honneur. Les dirigeants de certaines des plus grandes économies du monde ont approuvé les Lignes directrices du G20 de Rome pour l’avenir du tourisme, s’engageant à prendre des mesures pour atteindre ses objectifs, en particulier pour accélérer le retour de voyages sûrs et fluides et la transformation numérique du secteur.
La déclaration des dirigeants du G20 à Rome indique : « Nous continuerons à soutenir une reprise rapide, résiliente, inclusive et durable du secteur du tourisme », en mettant particulièrement l’accent sur « une mobilité sûre, des déplacements fluides, la durabilité et la numérisation ». En conclusion, les dirigeants du G20 ont appelé leurs ministres du tourisme à s’appuyer sur la collaboration existante avec l’OMT et d’autres organisations internationales.
De Rome à Londres
« Le G20 représente 70 % du tourisme mondial et est dans une position naturelle pour diriger la reprise du tourisme », estime le secrétaire général de l’OMT. Pololikashvili a souligné la nécessité de « une coordination, des actions fortes, un soutien politique et financier pour la transition du tourisme vers une plus grande inclusivité et durabilité, ce que nous aborderons demain lors de notre sommet des ministres lors du World Travel Market à Londres ».
« Investir dans l’avenir durable du tourisme » est le thème du Sommet des ministres de cette année (2 novembre), organisé par l’OMT, le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) et le WTM, rassemblant plus de 20 ministres du tourisme de premier plan des opérateurs du secteur privé. À Londres, l’OMT indiquera clairement que le tourisme ne pourra se redresser et respecter ses engagements en matière d’action climatique que s’il bénéficie du soutien politique et financier approprié.
L’importance du financement et des investissements étant clairement établie, et les ministres du tourisme du G20 ayant également salué les recommandations pour la transition vers une économie verte du voyage et du tourisme, élaborées par l’OMT et le Groupe de travail sur le tourisme du G20, l’accent sera ensuite mis sur Glasgow plus tard. Cette semaine.
L’OMT jouera un rôle actif dans les discussions sur l’action climatique et lancera la Déclaration de Glasgow, un engagement à accélérer le passage du secteur à zéro net. La Déclaration compte déjà sur plus de 150 signataires de tous les secteurs et de toutes tailles.
La voix du tourisme à la COP26
Le tourisme fait désormais partie intégrante de l’agenda des Nations Unies, reconnu pour sa capacité à contribuer à tous les objectifs de développement durable. Lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, l’OMT comblera le fossé entre les gouvernements et le secteur privé pour garantir que le tourisme assume ses responsabilités en matière d’action climatique.
À la tête du principal événement lié au tourisme à la COP26, l’OMT a rassemblé des centaines d’opérateurs du secteur privé du monde entier pour s’engager en faveur de la Déclaration de Glasgow.
Dirigée par l’OMT, cette déclaration vise à aligner les divers secteurs du tourisme sur un objectif unique et global de réduire de moitié les émissions d’ici 2030 et d’atteindre le zéro net d’ici 2050 au plus tard. La Déclaration doit être mise en œuvre en collaboration avec la Travel Foundation et dans le cadre du programme de tourisme durable One Planet.