Le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, souligne que la mise en place d’un système de protection durable qui garantit à chaque enfant l’accès à tous ses droits économiques et sociaux, élargissant progressivement sa couverture sociale et assurant le revenu minimum aux enfants, est une priorité pour plusieurs considérations, dont la plus importante est l’absence d’un mécanisme global en Tunisie capable de faire sortir une large catégorie d’enfants des affres de la pauvreté, lit-on dans un communiqué publié par le ministère.
A l’ouverture des travaux d’un colloque sur les résultats de l’étude d’évaluation de ” L’impact de la pandémie de Covid-19 sur le travail des enfants en Tunisie “, organisé, mardi 2 novembre 2021, par le Centre de recherche et d’études sociales relevant du ministère avec le soutien de l’Organisation internationale du travail (OIT), Ezzahi a souligné l’importance stratégique d’investir dans le capital humain jeune et de réduire les phénomènes de la pauvreté et l’exploitation économique des enfants.
Le ministre a indiqué que la crise sanitaire résultant de la propagation de la Covid-19 a créé de nombreux problèmes et difficultés auxquels peuvent être confrontés des groupes sociaux et professionnels fragiles, “d’où la nécessité d’accélérer la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes et d’amendements au système de couverture sociale en Tunisie, afin de renforcer sa capacité à encadrer durablement les groupes vulnérables”, a-t-il dit.
Pour sa part, le représentant de l’OIT en Tunisie a souligné la volonté de son organisation de continuer à soutenir la Tunisie dans la lutte contre le travail des enfants.
Ce colloque s’inscrit dans le cadre de la participation de la Tunisie à la célébration de l'”Année internationale pour l’abolition du travail des enfants” en 2021. L’étude qui a été présentée a pour objectif le renforcement des cadres législatifs et institutionnels, l’amélioration de la base de connaissances sur ce phénomène, ainsi que le renforcement des mécanismes de protection et de prévention dans ce domaine, outre la consolidation de l’éducation, la formation professionnelle et la lutte contre le travail des enfants.