Le Comité de Surveillance Macro-prudentielle et de Gestion des Crises Financières a insisté lors de sa 8e réunion, sur l’engagement de tous les régulateurs à unir leurs efforts, en vue de préserver la solidité du système financier, à travers le renforcement de la veille macro-prudentielle et une meilleure coordination de leurs actions.
Selon un communiqué publié mardi 9 novembre 2021 par la Banque centrale de Tunisie (BCT), le Comité, qui regroupe l’ensemble des régulateurs du marché bancaire et financier, met l’accent sur “la nécessité que des signaux forts et concertés soient émis par les pouvoirs publics, pour conférer davantage de visibilité aux opérateurs économiques nationaux et étrangers, assurer les équilibres globaux et promouvoir l’investissement et l’épargne dans le cadre de la Loi de Finance pour l’année 2022. L’objectif est de renforcer les signes de reprise économique”.
A noter que le Comité de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières a été créé en vertu de l’article 85 de la loi portant fixation du statut de la BCT.
La réunion de ladite instance tenue le 5 novembre, a constitué une occasion pour passer en revue la situation économique et monétaire ainsi que l’évolution de l’activité de toutes les composantes du système financier dans une optique d’analyse des risques macro-prudentiels.
Elle a permis, également, aux différents responsables des autorités de régulation “de se conforter sur la résilience du système financier dans sa globalité, face aux retombées de la crise sanitaire et la situation économique, à la faveur des réformes introduites durant la dernière décennie et aux mesures prises par les autorités de régulation pour faire face à la crise de COVID-19 “.
Ont pris part à cette réunion tous les membres du Comité, en l’occurrence le gouverneur de la BCT (en sa qualité de président), le représentant du ministère des Finances, le président du Conseil du marché financier, le président du Comité général des assurances et le directeur général de l’Autorité de contrôle de la microfinance. Mais également le directeur général du Fonds de garantie des dépôts bancaires (en tant qu’observateur).