Le ministère de l’Environnement a décidé d’annuler temporairement la réalisation du projet de valorisation des déchets dans la ferme de Zarouk située dans la ville de Mahres (gouvernorat de Sfax) et l’élaboration d’une nouvelle étude plus élargie pour choisir un autre site, a affirmé l’activiste de la société civile dans la ville de Mahres, Hatem Ben Abdallah.
Il a expliqué lors d’une conférence de presse organisée, lundi, par un nombre d’activistes de la société civile dans la ville de Mahres que cette décision provisoire a été prise lors d’une rencontre tenue aujourd’hui, avec la ministre de la Environnement, laquelle a souligné qu’un dialogue plus large sera ouvert avec la société civile dans tout le gouvernorat de Sfax.
Les habitants de Mahres avaient observé des mouvements de protestation pour dénoncer la proposition du département de l’environnement relative à la transformation de la ferme de Zarouk en une décharge ou un centre de tri et de recyclage, et ce, en se basant sur des données et des preuves scientifiques.
Ben Abdallah a souligné que les preuves attestant de la réalisation de ce projet indiquent que cette décharge est située à 1 kilomètre de l’autoroute reliant Sfax à Tunis et Sfax au Sud. Le même site est à environ 200 mètres du complexe résidentiel le plus proche.
Toujours selon Ben Abdallah, la ville de Mahres possède d’importantes atouts naturels et géographiques qui lui ont permis d’être classée en tant que municipalité touristique, en plus de la l’existence des correspondances entre le ministère tunisien de l’Environnement et celui allemand de l’Environnement pour installer un laboratoire scientifique allemand dans le région qui possède les plus grandes forêts d’oliviers en plus de ses caractéristiques naturelles spécifiques.
L’activiste de la société civile a fait savoir que géographiquement la municipalité de Mahres ne peut pas être un terrain approprié pour la construction d’un soit disant projet de valorisation des déchets, alors qu’en réalité ce dernier n’est qu’une décharge.
Et de préciser que selon les statistiques, la municipalité de Mahres ne produit que 1,7% du total des déchets dans tout le gouvernorat de Sfax.