A travers un ” Trialogue” réunissant trois auteurs, Francis FUKUYAMA, Mohamed ZINELABIDINE et Samuel HUNTINGTON, il s’agit dans “L’Impensé du Présent” d’un round up de trente ans de vie intellectuelle, universitaire, artistique et politique que Mohamed ZINELABIDINE qui déploie dans six ouvrages la thématique traitant de ” l’Impensé du présent “.
Il s’agit du fruit de conférences et interventions, œuvres et ouvrages présentés à l’Université Sorbonne Paris IV-France, (1992), Université Paris 8 Vincennes-France (1992), Institut du Monde arabe, Paris- France (1993), Georgetown Université, Washington- USA (1995), Smithsonian Institute, Washington- USA (1995), World Bank, Washington-USA (1995), York University, Toronto-Canada (1997), Haus Der Kulturen der Welt, Berlin-Allemagne (1997), Duke University, North Carolina-USA (1998), National Tapei University, Taiwan (2001), Université de Karlsrhue- Allemagne (2003), Université Paris I-Panthéon Sorbonne, France (2005), Institut Italie/Tunisie pour le Développement de la Culture en Méditerranée, Rome- Italie (2009), Agence Universitaire de Francophonie- Rabat- Maroc (2013) et d’autres universités aussi prestigieuses en Tunisie, Italie, Malte, Russie, Suisse, Allemagne, Belgique, Corée du Sud, Chine, Egypte, Jordanie, Maroc, Emirats-Arabes-Unis, Sénégal, Côte d’Ivoire…
Des parcours anachroniques qui ont conduit l’auteur à lire et à réagir, depuis les années 1992, à des prises de position auxquelles il ne peut être étranger, étant lui-même né de mondes croisés, dans la reliance et la défiance, des savoirs, des arts et de la géopolitique, d’une part. Et d’autre part, étant au sceau de mondes qui se sont souvent confluais, rejetés, rétablis et ignorés, indistinctement ; l’Orient et l’Occident.
Il s’essaie ainsi à un nouveau “Divan Occidental Oriental” de Goethe, aussi possible qu’improbable, voire inintelligible pour nombreux, dont l’auteur continuera, toutefois, de puiser ses lettres d’inspiration, ses sources de création. Les arts et les savoirs, étant pour lui, un miroir limpide, transparent, déployant, remployant ce que la géopolitique tente d’occulter, à savoir l’Humanisme. Ancien ministre des affaires culturelles, il s’engage continuellement à recréer ces ponts vieillis, lassés, abusés, détruits par l’inhumanité des temps de la rancœur et du ressentiment, et à les ressusciter à travers l’Impensé philosophique et subliminal de la culture, des lettres et des arts, toujours revivifiés. Un parcours qui a mené l’auteur, depuis 1992 à assumer des dizaines de voyages et de rencontres dans les quatre continents, et s’essayer inlassablement, comme il a plaisir à le rappeler, au trivium de “L’Impensé”, de “L’Hypothesis” et de “L’Epître”, comme leviers de recherche et de création pour une meilleure Paix dans le Monde.
Artiste, il déploie son Art à la rencontre des Cultures dont il s’inspire, pour croire au songe partagé d’une ” Existence plurielle “, loin de la barbarie, de l’extrémisme et de l’obscurantisme, de toute part, qu’il tente de combattre, par la prévalence du Symbolique, de l’émotionnel, de l’imaginal et de l’affectuel. Il répondra ainsi aux thèses de la fin de l’homme, la fin de l’histoire, du choc des civilisations, par une forme d’Intersubjectivité et par l’esprit de ” L’impensé “.
La Collection “Hypothésis”, ouvres et ouvrages sur l’Impensé, se veulent un argumentaire pour un humanisme mieux partagé.
Benjamin Brou, professeur à l’Université Paris I-Panthéon Sorbonne, a écrit pour la préface de l’oeuvre que ” L’ouvrage Thébaïde porte sur le voyage, l’itinérance et la correspondance des idées, des lettres et des arts, dans l’impensé du vécu et du créatif. Thébaïde est ici ce voyage des sens, des arts et des savoirs à travers l’itinérance de nos vies, si courtes, si vraies, si chargées.
Il permet ainsi de réfléchir sur l’être, ses passages, son lieu et sa disposition d’esprit en tant que dispositif de création. Thébaïde offre des points d’ancrage et des repères sur la pensée intellectuelle et poétique africaine. Il met en évidence les moments forts de la présence africaine dans la création littéraire et l’appropriation de son histoire. Point n’est question dans cet ouvrage, de textes ni de pensées mis bout à bout.
Cet ouvrage Thébaïde est une pensée complexe non réductible à une science, ni à une philosophie ; il s’articule à une pensée qui permet des intercommunications en opérant des boucles autoproductives au sens d’Edgar Morin. Thébaïde de Mohamed ZINELABIDINE est à la fois une élégie et un chant d’espérance pour l’Afrique. C’est le cri d’espoir des arts et de la culture pour l’Afrique depuis son Septentrion “.