La difficile conjoncture économique et l’exacerbation de la concurrence en Tunisie et en Libye obligent aujourd’hui les deux parties de valoriser davantage les relations économiques, en réfléchissant surtout sur la création d’un fonds commun d’investissement. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïed, lors d’une réunion tenue jeudi 25 novembre 2021 avec le ministre libyen de l’Industrie et des Métaux, Ahmed Bouhissa, qui a effectué une visite de travail en Tunisie à l’occasion de la tenue de la rencontre économique tuniso-libyenne, du 23 au 27 novembre 2021.

Saïed estime que le développement des relations bilatérales peut se faire au niveau de l’investissement, de l’échange et de l’encouragement du secteur privé afin d’établir des partenariats pouvant être exploités localement ou les orienter vers les marchés africains.

Il a souligné l’intérêt qu’accorde le gouvernement tunisien au développement de la coopération bilatérale dans différents domaines surtout ceux à vocation économique, indique un communiqué du ministère de l’Economie.

Il a mis l’accent sur les potentialités et les opportunités d’établir un partenariat stratégique pouvant servir les intérêts des deux pays dans le cadre de la complémentarité et de la prospérité économique et sociale.

Le responsable a souligné que le fonds d’investissement pourrait aider à fournir l’appui financier à de nouveaux promoteurs ayant des intentions d’investissement dans les deux pays, en focalisant au cours de la prochaine période sur l’exécution des projets stimulant l’échange et l’investissement.

Il a précisé que ces projets sont liés aux zones de libre-échange et le transport terrestre et maritime .

Pour sa Ahmed Bouhissa a insisté sur les liens profonds entre les deux pays frères, la volonté d’instaurer un partenariat stratégique cohérent, faisant observer que l’établissement des relations cohérentes dans le cadre d’une vision stratégique devient une nécessité impérieuse qu’imposent les intérêts et le sort commun des deux pays.

Il a souligné le rôle dévolu au secteur privé pour la réalisation de cet objectif à la lumière des potentialités et des opportunités réelles qu’offrent les deux pays pour accéder au marché africain qui représente un espace d’investissement et d’affaires important.