La pandémie du coronavirus a touché tous les secteurs économiques et sociaux. C’est une évidence. Mais il y a ceux qui sont les plus touchés. C’est le cas entre autres du tourisme mondial qu’on dit toujours « à terre » avec des pertes financières estimées, pour 2021, à 2 000 milliards de dollars, sous l’effet des multiples restrictions…
Le chiffre a été annoncé, lundi 29 novembre 2021, par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), jugeant au passage que l’activité touristique est à la fois « lente » et « fragile ». Et ce n’est pas la survenue de la nouvelle souche Omicron qui va rassurer le secteur !
En effet, les évolutions récentes du virus montrent surtout que « la situation est totalement imprévisible et que le secteur n’est pas à l’abri d’aléas susceptibles de provoquer d’énormes dégâts » économiques », reconnaît et s’inquiète Zurab Pololikashvili, le secrétaire général de l’OMT.
D’ailleurs, cette agence onusienne, dont l’assemblée générale se tient du 30 novembre au 3 décembre 2021 à Madrid, prévoit des arrivées de touristes internationaux inférieures de de 70 à 75 % cette année à celles de l’avant-pandémie. « La crise du secteur touristique est historique, mais le tourisme a la capacité de récupérer rapidement ; et 2022 sera meilleure que 2021 », souligne Pololikashvili.