Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othmane Jerandi, a eu, lundi 29 novembre 2021, plusieurs entretiens avec ses homologues du Sénégal, du Tchad et du Togo, en marge de sa participation au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui se tient les 29 et 30 novembre à Dakar.

L’entretien qu’a eu Jerandi avec la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, a porté sur le renforcement des relations bilatérales solides et anciennes entre les deux pays, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Jerandi a souligné la nécessité pour les pays africains de jouer pleinement leur rôle au niveau international ” d’autant plus que le continent africain a un poids important en termes de nombre de pays, de population et de ressources humaines et naturelles “.

Il a mis l’accent sur l’importance de profiter de l’actuelle phase économique délicate que traversent les pays africains en raison de la pandémie de Covid-19 et des autres défis, et d’en faire de réelles opportunités de coopération en unissant les efforts et en traitant avec les autres partenaires sur la base de l’intérêt commun et du bénéfice mutuel.

Pour sa part, la chef de la diplomatie sénégalaise s’est félicitée de la convergence des visions entre les deux parties au sujet des questions soulevées sur la scène africaine et internationale.

Les deux ministres ont convenu de se concerter davantage à cet égard avec d’autres pays africains au sein d’équipes de réflexion pour élaborer des stratégies permettant de sortir de la position de receveur d’aides et de rechercher les moyens d’un développement durable et bénéfique.

Jerandi s’est, aussi, entretenu avec les ministres des Affaires étrangères du Tchad, Cherif Mahamat Zene, et du Togo, Robert Dussey.

La rencontre a permis de passer en revue l’ordre du jour de la 8ème réunion ministérielle du FOCAC et d’insister sur la nécessité d’établir un agenda des relations des pays d’Afrique avec les grands pays. Cet agenda doit être basé sur les besoins de développement et les priorités des pays africains et ne pas s’arrêter aux promesses non-tenues, ont-ils indiqué, pour que ces réunions ne restent pas de simples dates sur l’agenda international et régional.

Ils ont, en outre, souligné l’importance d’intégrer l’Afrique dans le circuit économique international, mettant l’accent, au niveau régional, sur le développement de l’infrastructure, la modernisation de l’agriculture, la numérisation, la recherche scientifique et les industries pharmaceutiques.

Il a également été convenu d’intensifier la concertation et la coordination pour permettre à l’Afrique de se positionner sur la scène internationale en tant que partenaire de développement, de sécurité et de paix, et en tant qu’espace d’investissement.