Le procureur général, directeur des services judiciaires au ministère de la Justice, Imed Derouiche, estime qu’il n’y a pas d’autre moyen pour lutter efficacement contre les délits et crimes en lien avec les stupéfiants qu’en assurant une parfaite coordination entre les Etats et leurs appareils spécialisés, qu’ils soient sécuritaires ou judiciaires. Il s’agit, aussi, d’établir une communication permanente entre eux et de se tenir informés en permanence des derniers développements.
S’exprimant à l’ouverture des travaux d’une rencontre internationale sur le thème de “La Lutte contre les stupéfiants en Tunisie”, au nom du ministre de la Justice, mercredi 1er décembre 2021, il a indiqué que les défis communs en matière de lutte contre la drogue ne peuvent être relevés que par la solidarité et l’entraide entre les pays, appelant à échanger les expériences et à développer les capacités nécessaires pour combattre efficacement ce phénomène et en réduire les risques.
Il a également souligné l’importance de cette rencontre qui réunit les différents intervenants pour examiner les nombreux aspects de la coopération internationale dans la lutte contre la drogue aux niveaux sécuritaire, juridique et judiciaire, et coordonner les efforts pour la combattre.
Organisée en collaboration entre le ministère de la Justice et l’ambassade de France en Tunisie, cette rencontre internationale a réuni notamment l’ambassadeur de France en Tunisie, André Parant, et un certain nombre de magistrats, fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, des représentants de l’Union européenne et de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, et des représentants des ambassades du Canada, de la Suisse et des Pays-Bas en Tunisie, ainsi qu’un certain nombre de représentants des composantes de la société civile.