La conférence internationale relative aux Accords commerciaux avec l’Afrique s’est tenue les 26 et 27 novembre 2021 à Tunis. Organisée dans le cadre du projet « Promotion des exportations vers l’Afrique sub-saharienne » (PEMA II) et la composante nationale du « Programme d’appui à la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf) », mandatés par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH en Tunisie en collaboration avec le ministère tunisien du Commerce et du Développement des exportations, cette rencontre a permis d’exposer les derniers développements relatifs aux négociations de la ZLECAf et de présenter les différents instruments opérationnels de cet Accord.
Elle a également représenté une opportunité pour clarifier les rôles et identifier les besoins des différentes parties prenantes pour renforcer les capacités nationales de négociation et de mise en œuvre de l’Accord relatif à la création d’une zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf).
Cette rencontre d’envergue a été organisée, sous l’égide de la ministre du Commerce et du Développement des exportations, Fadhila REBHI, accompagnée du ministre et chef de mission adjoint à l’ambassade d’Allemagne en Tunisie, Georg FELSHEIM, et du directeur régional de la GIZ en Tunisie et en Libye, Manfred HORR.
Outre ces personnalités, de nombreux partenaires institutionnels et économiques nationaux et régionaux ont répondu présents, à l’instar des ministères et organismes publics, de l’UTICA, de la CNFCE, des Chambres de commerce et d’industrie, de la Commission de l’Union africaine, du secrétariat de la ZLECAf, de la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK) et du Centre du commerce international (ITC).
Considéré comme l’un des projets phares de l’Union africaine, l’Accord relatif à la ZLECAf comprend 54 signataires des 55 Etats membres dont 38 Etats ont conclu la phase de ratification.
L’Union Africaine, en collaboration avec la GIZ, tend à les soutenir à travers les points suivants :
– Le renforcement des institutions de pilotage stratégique et de coordination aux niveaux continental, régional et national.
– La facilitation des négociations sur la libéralisation du commerce des services.
– La consolidation des capacités de mise en œuvre des engagements pris dans le cadre du commerce des marchandises.
– Le soutien à la préparation de la Phase II des négociations avec une focalisation spéciale sur l’investissement, la politique de la concurrence et le commerce numérique.
– La promotion des approches axées sur la durabilité à travers la réalisation des objectifs sociaux, écologiques et économiques de la ZLECAf.
La GIZ, à travers sa composante Tunisie « Appui aux Accords Commerciaux avec l’Afrique », a pour objectif de renforcer les capacités des différentes structures étatiques pour la négociation et la mise en œuvre de la ZLECAf.
Pour la phase II de l’Accord, cette composante Tunisie de la GIZ compte appuyer les travaux préparatoires relatifs aux négociations des domaines de l’investissement, de la concurrence, de la propriété intellectuelle et de l’E-commerce. In fine, l’objectif étant d’améliorer la notoriété de la ZLECAf auprès des opérateurs économiques nationaux publics et privés spécialement les PME.
Cette conférence a été l’occasion de débattre avec les experts et les organismes nationaux et régionaux majeurs mais également d’organiser en présence des parties prenantes nationales, un atelier sous forme de groupes de travail thématiques. Ce dernier a été consacré à la clarification des rôles dans le cadre du processus de négociation et de mise en œuvre de l’Accord de la ZLECAf et à l’identification des besoins en assistance technique pour parvenir à remplir ces rôles.
A propos de la GIZ
La GIZ est une entreprise fédérale allemande active dans le domaine de la coopération internationale pour le développement durable. En Tunisie depuis 1975, la GIZ met en œuvre des projets de développement dans le cadre de la coopération tuniso-allemande, et ceci dans quatre secteurs, en mettant particulièrement l’accent sur le développement des régions rurales : la gestion durable des ressources naturelles, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, le développement économique durable et la promotion de l’emploi, ainsi que le développement régional, la gouvernance locale et la démocratie.