Du 7 décembre 2021 au 7 janvier 2022, l’Institut français de Tunisie (IFT) invite à découvrir “Distances”, l’œuvre interactive qui rapproche virtuellement des personnes sans se toucher physiquement.
Distances, oeuvre du “Scenocosme” qui réunit Grégory Lasserre et Anaïs, rapproche virtuellement des personnes sans se toucher physiquement. Cette œuvre est née en avril 2020. Dans cette installation, deux personnes dans deux espaces physiques séparés sont filmées en temps réel par deux dispositifs. Elles sont invitées à nouer contact virtuellement au sein d’une même image les regroupant face à face.
Les images de leurs visages, de leurs mains s’attirent, se repoussent, créant des jeux de rencontres éphémères singuliers avec l’autre. Les deux visiteurs en interaction en même temps deviennent les interprètes passagers d’une mise en scène. Celle-ci se renouvelle alors constamment pour les autres groupes de visiteurs observateurs présents dans le lieu d’exposition.
Ces contacts virtuels donnent à ressentir d’étranges sentiments réels chez le spectateur. Il peut s’en trouver amusé, gêné, agacé, ou éprouver un certain plaisir à découvrir les limites de cette nouvelle forme de contact.
Les créations singulières du couple d’artistes “Scenocosme” prennent forme à travers diverses expressions: installations interactives, art plastique, art numérique, art sonore, performances collectives, etc. En distillant la technologie numérique, ils en font ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible voire fragile.
Artistes plasticiens, ils détournent diverses technologies pour créer des œuvres d’art contemporaines. Ils développent la notion d’interactivité, par laquelle l’œuvre existe et évolue grâce aux relations corporelles et sociales des spectateurs. Ils réalisent d’étonnantes hybridations entre technologies et éléments vivants ou naturels (végétaux, humains, eau, bois, pierres…).
La plupart de leurs œuvres interactives perçoivent diverses relations invisibles entre les corps et l’environnement. Ils rendent sensibles les variations énergétiques infimes des êtres-vivants en proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires.
Leurs œuvres sont présentées dans de nombreux musées, centres d’art contemporain et festivals d’art numérique dans le monde. Leurs installations artistiques ont notamment été exposées au ZKM Centre for Art and Media Karlsruhe (Allemagne), au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Ecosse (Canada), au Daejeon Museum of Art (Corée), au National Centre for Contemporary Arts (Moscou), au Contemporary Art Museum Raleigh (USA), au B?lit Centre d’Art Contemporani (Girona); dans de nombreuses biennales et festivals internationaux : Art Center Nabi / INDAF (Séoul), Biennial International Experimenta (Australie), Futuresonic (UK), BIACS3 Biennial International of Contemporary Art (Seville), NAMOC National Art Museum of China / TransLife Triennial of Media Art (Pékin), WRO (Pologne), FILE (S?o-Paulo), ISEA International Symposium on Electronic Art (2009 Belfast, 2011 Istanbul, 2012 Albuquerque, 2013 Sydney), EXIT, VIA, Lille3000, Ososphere, Scopitone, Seconde nature (France)… lors d’événements importants : Exposition universelle (Shanghai), Nuits Blanches (Toronto, Halifax, Singapour, Bruxelles, Brighton, Amiens, Segovia, Bucarest), Fête des lumières (Lyon)… ainsi que dans plusieurs centres d’art : MONA (Australie), MUDAC, Fondation Claude Verdan (Lausanne), Musée Ianchelevici (Belgique), Kibla (Slovénie), Banff Centre (Canada), la Villa Romana (Florence), Utsikten Kunstsenter (Norvège), Watermans (UK), Centre des arts d’Enghien-les-Bains, La Gaîté Lyrique (Paris), etc.