Les études d’intégration socio-économique de 40 imadas (plus petites divisions administratives en Tunisie), dans la région de Kairouan, un projet financé par le Fonds arabe de développement agricole (FIDA), ont démarré, a annoncé le commissaire régional à l’agriculture à Kairouan, Mourad Ben Amor.
La réalisation de ces études s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de ce projet d’intégration socio-économique des imadas, financé par le FIDA, moyennant une enveloppe de 153 millions de dinars. Il s’agit d’un projet à mettre en oeuvre sur une période de 6 ans, 2021-2027, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté dans le milieu rural, l’un des principaux objectifs du FIDA, organisme onusien spécialisé.
Les études entamées, concernant, au début 7 imadas de la région, en l’occurrence, El Alaa, Haffouz, Hajeb Layoun, Chbika, Sbikha, Ain Jalloula et Oueslatia, seront axées sur deux volets: l’infrastructure et l’amélioration des conditions de vie des habitants dans ces localités ciblées, volet qui intéresse le Commissariat régional au développement agricole (CRDA) et ensuite la création de sources de revenus et l’amélioration des conditions socio-économiques des habitants des zones rurales, en particulier les familles démunies et à faibles revenus, a ajouté le responsable, dans une déclaration à TAP.
En ce qui concerne le CRDA, des études ont démarré pour l’aménagement de 3 périmètres irrigués dans les localités d’El Hitha, Ngagta1 et Ngagta, et deux projets de raccordement au réseau potable dans les localités de Ksar Lamsa, Oueslatia, El Ariba et Dbebcha.
Une délégation du FIDA est actuellement en visite de travail dans la région de Kairouan, du 7 au 13 décembre, pour coordonner avec les directions régionales concernées et entamer la mise en oeuvre des projets pilotes dans certaines localités.
“La finalité du projet d’intégration socio-économique est d’améliorer les conditions de vie de 75% des femmes dans les localités ciblées, de raccorder environ 4300 familles au réseau d’eau potable et d’introduire 29 systèmes de production aux partenariats public-privé”, a encore indiqué Mourad Ben Amor.
Pour le volet social, des sources de revenus seront créées pour environ 2800 familles parmi les plus démunies, moyennant un investissement estimé à 38 millions de dinars, a précisé Adnene Essid, gestionnaire de l’Union régionale de solidarité sociale à TAP.