“Des réformes importantes doivent être menées pour garantir le bon fonctionnement et l’efficacité de la justice en termes de qualité et de temps judiciaires. C’est ce qu’a affirmé mercredi l’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT).
Dans un communiqué publié suite à une récente réunion avec le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le Conseil de l’Ordre des avocats rappelle avoir mis en garde à maintes reprises contre une aggravation de la crise de la Justice, et relevé ” plusieurs problématiques, violations et manquements qui touchent au principe d’une Justice rapide et équitable “.
” Des réformes urgentes doivent apporter plus d’efficience à l’action de la Justice en général et au Conseil supérieur de la magistrature en particulier au niveau de la reddition des comptes, l’impunité, la lutte contre la corruption et l’application de la loi à tous sans exceptions “, insiste-t-il.
L’ordre des avocats souligne que ” les voies et mécanismes de la réforme doivent résulter d’un dialogue participatif et sérieux qui implique toutes les composantes de la famille judiciaire et traite les volets législatif et structurel “.
Il réaffirme que ” le barreau est fidèle à ses principes de défense de l’indépendance de la justice qui doit rester à l’écart de tous tiraillements “, insistant sur le rôle des avocats tunisiens en tant que partenaires fondamentaux de l’établissement de la justice et la défense des droits et des libertés.
Le président et des membres du CSM se sont réunis mardi avec les syndicats des magistrats et des professions représentées au Conseil. Toutes les parties ont exprimé leur attachement aux garanties offertes à la justice, dont en premier lieu l’existence du Conseil supérieur de la magistrature en tant qu’institution garante du bon fonctionnement et de l’indépendance judiciaires, a indiqué le CSM sur sa page officielle.