Le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) estime que la réforme du pouvoir judiciaire doit être participative et non imposée, et procéder d’une volonté sincère et d’une conviction profonde quant au rôle de la magistrature dans l’instauration de la justice et la protection du peuple et de la patrie.
Dans une déclaration publiée mercredi 15 décembre à l’issue de sa réunion, tenue mardi 14 courant, avec le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le syndicat indique qu’il traite avec les institutions de l’Etat avec impartialité et en évitant les tiraillements politiques et n’exerce que sous l’autorité des magistrats.
Le SMT a indiqué avoir exprimé son regret au Conseil supérieur de la magistrature au fait qu’il rejette toute réforme sans se référer au syndicat et prendre connaissance de ses positions en tant que représentant des magistrats œuvrant à consacrer l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Le syndicat a réitéré son attachement à une réforme structurelle et approfondie du CSM et son soutien à l’indépendance structurelle et institutionnelle du pouvoir judiciaire avec l’impératif de le réformer.
Il a rappelé son projet de réforme portant sur la révision de la loi organique relative au CSM en termes de composition, attributions, mode d’élection, représentativité et mandat ainsi qu’à au statut de la magistrature.