La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a présidé, vendredi 24 décembre 2021, au Palais du gouvernement à La Kasbah, la première réunion de la Commission ministérielle des affaires maritimes, qui a été consacrée aux préparatifs pour le lancement de la stratégie maritime nationale.
Cette réunion a également porté sur les préparatifs pour l’évaluation obligatoire qu’effectuera l’Organisation maritime internationale (OMI) en 2022-2023 pour évaluer le système tunisien de sécurité maritime et sur le suivi du dossier de protection du patrimoine culturel subaquatique des Bancs de Skerki.
Les Bancs de Skerki, constitués de récifs dangereux à la navigation, se situent sur le tracé d’une ancienne route commerciale de haute mer reliant Ostie, le port de ravitaillement de Rome à la cité de Carthage en Tunisie actuelle.
A cette occasion, la secrétaire générale des affaires de la mer, Asma Shiri, a exposé l’approche retenue pour élaborer la stratégie maritime nationale qui vise à assurer une meilleure gouvernance du système maritime national, le développement d’une économie bleue durable à forte valeur ajoutée et le renforcement de l’investissement, de la formation, de la capacité d’emploi et du rendement économique des activités liées à la mer.
Elle a également évoqué les grandes lignes des préparatifs liés à l’évaluation de l’OMI, en a présentant les étapes du projet de protection du patrimoine culturel subaquatique des Bancs de Skerki et les mesures nécessaires pour maîtriser sa suivie.
Nécessité d’une stratégie nationale
La cheffe du gouvernement a souligné l’importance du lancement de la première stratégie nationale dans le domaine maritime pour la Tunisie, d’autant plus que ce projet permettra de passer de la planification sectorielle à la planification globale et intégrée.
L’objectif, a-t-elle dit, est de fixer les choix et les orientations stratégiques en vue d’une exploitation durable des espaces maritimes tunisiens, compte tenu également de ses opportunités d’investissement, d’emploi et de développement.
Bien se préparer à l’évaluation de l’OMI
Elle a souligné l’importance de l’adhésion de toutes les structures à cette importante action, ainsi que le suivi continu des travaux de l’élaboration de la stratégie nationale dans le domaine maritime, pour que ses résultats soient inclus dans le prochain plan de développement.
Bouden a mis l’accent sur l’impératif de suivre les dossiers prioritaires pour se préparer à l’évaluation obligatoire qui sera réalisée par l’OMI, ainsi que l’adhésion de toutes les structures dans les travaux de la commission de coordination (secrétariat général de la mer) pour parachever les mesures nécessaires, en vue de soumettre les résultats lors de la prochaine réunion de la commission ministérielle des affaires de la mer.