Le conseil des ministres a approuvé jeudi un décret présidentiel amendant et complétant le décret gouvernemental n° 2018-420 du 7 mai 2018, portant organisation des greffes des juridictions de l’ordre judiciaire et fixant les conditions d’attribution et de retrait des emplois fonctionnels spécifiques les concernant.
Les membres du conseil, tenu au Palais de Carthage sous la présidence du chef de l’Etat ont ensuite écouté deux déclarations. La première concerne la situation sanitaire liée à la pandémie du coronavirus et la deuxième concerne l’approvisionnement du marché en produits de base et la maitrise des prix.
Dans un mot d’ouverture, Kais Saied a félicité les Tunisiens à l’occasion de la nouvelle année administrative. Il a mis en avant l’importance d’œuvrer en vue d’un avenir meilleur qui coupe avec les années difficiles qu’a connues le pays.
Cité dans un communiqué de la présidence de la République, Saied a tenu à réaffirmer l’attachement aux constantes nationales. Il a insisté sur la nécessité de continuer à travailler avec la même détermination pour démentir les allégations diffamatoires, faire face aux tentatives de porter atteinte à l’Etat et prendre les mesures attendues par les Tunisiens, à qui revient souveraineté.
Sur un autre plan, le président de la République a relevé que la loi relative au Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) est le résultat de l’intrusion de parties non spécialisées et de la pression exercée par certains groupes.
L’assainissement du pays nécessite une justice équitable, a-t-il ajouté, appelant les magistrats loyaux à guérir le pays de ses maux.
Le président de la République a, également, souligné le besoin de revoir l’organisation administrative au sein des tribunaux pour éviter les dépassements enregistrés dans certaines juridictions.