Une équipe de chercheurs dans la cité antique de Pompéi (Italie), est parvenue à reconstruire des tableaux muraux et d’autres pièces archéologiques dans cette cité romaine antique, en utilisant l’intelligence artificielle (IA).
Les travaux de restauration sont réalisés, grâce à un robot baptisé AI-da, premier robot artiste doté de bras mécaniques, associés à un scanner haute définition et à un logiciel de reconnaissance numérique trois dimensions gérées par l’IA.
Il s’agit de l’une des interventions du projet européen RePair (“Reconstructing the Past: Artificial Intelligence and Robotics”), qui vise à aider les archéologues à restaurer les fresques du passé grâce à l’intelligence artificielle et à la reconnaissance visuelle.
Financé par l’Union européenne à hauteur de 3,5 millions d’euros, ce projet facilite le processus de reconstruction et de réhabilitation permettant de redonner une seconde vie aux œuvres d’art de l’antiquité et du moyen-âge, selon le site actuia.com.
Dans son ensemble, le projet a pour objectif de mettre au point un système robotique grâce à l’intelligence artificielle qui est capable d’assembler de manière autonome des fragments issus d’objets du passé qui sont désormais fracturés en plusieurs morceaux.
Il a aussi pour finalité d’utiliser une infrastructure robotique pour restaurer des vestiges et des fresques de sites archéologiques en un temps record.
Pompéi est la première ville à bénéficier de cette aide à la restauration parce qu’elle est célèbre pour avoir été l’une des premières villes touchées et ensevelies par l’éruption du Vésuve, un volcan situé à peine 9 kilomètres des habitations.
Depuis, cette ville est un site archéologique à taille humaine, avec de nombreux vestiges historiques et d’œuvres d’art anciennes qui ne demandent qu’à être découverts, préservés, restaurés ou reconstruits.
” Toutefois, la reconstruction physique des œuvres d’art brisées représente l’une des étapes les plus laborieuses des recherches archéologiques, sans parler du fait que ces œuvres d’art sont nombreuses “, précise l’expert en IA à l’université Ca’ Foscari de Venise, Marcello Pelillo, cité par la même source.