Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) réitère son attachement à “son pouvoir de régulation dans des domaines relevant de ses compétences”, dénonçant au passage ce qu’il qualifie de campagne de ” dénigrement ” menée contre ses membres en lien avec les primes et privilèges qui leur sont attribués.
Dans un communiqué publié vendredi 21 janvier 2022, le CSM indique que son assemblée plénière tenue ce jour même a discuté de la situation judiciaire en général et examiné le décret n° 4 de l’année en cours relatif à la révision de la Loi organique du Conseil.
Pour le CSM, qui est une institution constitutionnelle composée de 45 magistrats, les primes et privilèges ont été accordés en toute transparence, conformément à sa loi organique et aux équilibres budgétaires de l’Etat.
Le Conseil supérieur de la magistrature garantit le bon fonctionnement de la justice et le respect de son indépendance.
D’autre part, le CSM met en garde contre le ” danger ” pouvant découler du décret présidentiel qui a modifié sa loi organique, estimant qu’il s’agit d’une atteinte à l’édifice constitutionnel et au pouvoir judiciaire. ” Ce décret est entaché d’irrégularités qui ont déjà touché l’article 113 de la Constitution “, s’est insurgé le CSM.
Cependant à l’analyse des faits, on se rend compte vite que le CSM a préféré agir pour conserver ses avantages et privilèges que de jouer son véritable rôle: l’équilibre des pouvoirs et une justice irréprochable.