Ce qui était présenté comme des simples mutineries à Ouagadougou, la capitale, et dans certaines villes du pays, depuis quelques jours, semble se transformer en une véritable révolution de palais. Les militaires mutins réclamaient, jusqu’à dimanche 23 janvier, la tête de certains hauts gradés de l’armée, y compris le ministre de la Défense.
Mais seulement voilà, depuis ce matin lundi 24 janvier 2022, et ce en dépit de la qualification des Etalons pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, les événements auraient pris une autre tournure, avec l’arrestation du président de la République, Roch Marc Christian Kaboré, selon plusieurs sources.
A noter d’ailleurs que la Tunisie va rencontrer, samedi 29 courant le Burkina Faso au prochain tour de la CAN – Cameroun 2021.
Après le Mali et la Guinée, sommes-nous face à un autre renversement de régime au Burkina Faso ?
Rappelons qu’en plus du mécontentement des militaires concernant les maigres moyens mis à leur disposition pour lutter contre le terrorisme, l’institution militaire burkinabé est secouée par le procès des assassins de Thomas Sankara. En tout cas, on est bien devant une conjugaison d’éléments qui auraient favorisé ce renversement du pouvoir à Ouagadougou.
A suivre.
TB