Les données relatives au nombre réel des migrants en Tunisie sont extrêmement insuffisantes et elles diffèrent selon les sources, regrette l’antenne du Fonds des Nations unies pour la population en Tunisie (FNUAP).
Dans un communiqué rendu public, l’UNFPA souligne son engagement à fournir des données sur la migration en Tunisie, annonçant la publication de 4 études sur la migration.
La première est une étude qualitative sur les violences faites aux femmes et aux filles migrantes en Tunisie.
La deuxième est une étude de base sur l’intégration de la prise en charge de la violence basée sur le genre dans les centres de santé sexuelle et reproductive des associations.
La troisième est une étude sur le parcours des personnes migrantes LGBTQI+ en Tunisie et une enquête sérocomportementale auprès des personnes migrantes à Gafsa.
Selon le FNUAP (ou UNFPA), les statistiques de la Direction des affaires économiques et sociales des Nations unies de 2019 ont révélé que la Tunisie compte 57 900 migrants internationaux dont 48% sont des femmes, tandis que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés fait état de 9 374 migrants demandeurs d’asile en Tunisie actuellement dont 37,8 % sont arrivés de la Côte d’Ivoire et 26,9% de Syrie.
Le communiqué signale que les migrants en Tunisie sont confrontés à plusieurs difficultés sociales et économiques, outre l’obstacle de la langue et les barrières culturelles et juridiques qui les empêchent de bénéficier de leur droit à la santé et à la protection.