L’avant-première du film de fiction “Moez: le bout du tunnel” de Mohamed-Ali Nahdi aura lieu, vendredi 4 février 2022 à 18h30, au Cinéma Le Colisée, dans une projection dédiée à la presse, annonce le Groupe Goubantini, distributeur du film en Tunisie.
La sortie nationale de ce long-métrage de fiction est prévue pour le 9 février 2022. Il sera diffusé dans toutes les salles de la République. Auparavant programmée pour le 24 janvier, la date de sortie du film a été reportée en raison des restrictions, en lien avec la crise sanitaire de Covid-19.
Ce film est une production de Zenith et SVP Productions avec l’aide du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) et du ministère des Affaires culturelles.
Le casting réunit une pléiade d’acteurs et d’actrices dont de nouvelles figures et autres artistes plus connus sur la scène nationale, au cinéma comme à la télévision.
A l’affiche, le jeune acteur Saif Menai, Akram Mag, en plus de Slah Msaddak, Moncef Agengui, Leila chebbi, Mohamed-Ali Madani et une apparition spéciale du grand artiste Lamine Nahdi.
Ce drame social/politique explore l’univers de gens défavorisés à travers l’histoire de “Moez” un jeune qui mène une vie assez dure dans l’un des quartier pauvres. Subitement, il se retrouve dans une situation inédite.
Dans cette fiction, le réalisateur suit le quotidien des habitants d’un quartier des faubourgs de la capitale et certains villes de la république au lendemain de la révolution tunisienne et la chute du régime de Ben Ali le 14 Janvier 2011.
Pour Mohamed-Ali Nahdi, il s’agit là de sa première expérience dans un long-métrage qui voit le jour six ans après le début du tournage et dans lequel le réalisateur s’est totalement investi, lit-on dans une récente publication sur son réseau social.
Initialement une série, “Moez: le bout du tunnel” s’est transformé en un long-métrage que le réalisateur dit avoir coécrit avec Slim Ben Ismail et coproduit avec Omar Ben Ali. Ce dernier l’accompagne dans cette nouvelle expérience après son court-métrage “Le projet”.
L’équipe technique réunit également Saoussen Jemni, Assistante réalisateur, et Amine Messadi, Directeur de photographie. Mohamed-Ali Nahdi a évoqué un challenge technique et artistique qui a été rendu possible grâce à toute l’équipe du film citant notamment sa femme Rahma Zoghlami qui est à la direction artistique.
Le réalisateur est également auteur de courts-métrages dont deux fictions “le projet” (2008), “Il était une fois l’aube” (2010) et un documentaire “Enfin je m’exprime” (2011).
Il a eu des apparitions dans des films tunisiens et étrangers, notamment des longs-métrages dont “Keswa, le fil perdu” de Kalthoum Bornaz (1997), “Noces de lune” de Taieb Louhichi (1999), “Fatma” de Khaled Ghorbel (2001), “La villa” de Mohamed Damak” (2004) et “Cinecittà” de Brahim Letaief (2009).
Nahdi a également eu un rôle dans “Or noir” (2011) du français Jean-Jacques Annaud, adaptation du roman “La soif noire” (The Great Thirst) du Suisse Hans Ruesch (1957) dont les romans sont souvent adaptés au cinéma.
Ce film d’aventure dont le tournage avait eu lieu entre la Tunisie et le Qatar est sorti en même temps en Tunisie et en France, le 23 novembre 2011. Il s’agit d’une coproduction entre la France, l’Italie, le Qatar et la Tunisie, de Quinta Communications de Tarek ben Ammar, Prima TV, Carthage films, France 2 Cinéma et Doha Film Institute.
Né le 11 mai 1972 à Tunis, Mohamed-Ali Nahdi est un acteur et réalisateur diplômé du Conservatoire libre du cinéma français (CLCF), section montage, un établissement parisien créé en 1956 où sont enseignés les métiers du cinéma, de la télévision et de l’audiovisuel.
Le réalisateur a grandi dans une famille d’artistes. Il est le fils du célèbre comédien Lamine Nahdi et la grande chanteuse et actrice Souad Mahassen, tous ayant bercé des générations de Tunisiens.
En 2011, le duo père-fils a travaillé ensemble sur le one man show “Fi Hek Essardouk Nraychou”, interprété par Lamine et mis en scène par Mohamed-Ali. Ce dernier a débuté son parcours artistique à l’adolescente en tant qu’acteur dans le théâtre et la télévision.
Sa passion pour le cinéma qui l’accompagne depuis longtemps lui a permis de révéler son talent d’acteur mais aussi de réalisateur. La critique et le public auront l’occasion de les redécouvrir, bientôt en salles.