Le ministre du Tourisme, Mohamed Moez Belhassein, a donné, mercredi 2 février 2022 à Sbeitla (gouvernorat de Kasserine), le coup d’envoi au projet ” Visit Tunisia “, financé par le gouvernement américain à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), moyennant une enveloppe globale de 50 millions de dollars (environ 144 millions de dinars tunisiens).
La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, Donald Blome, et de plusieurs cadres nationaux, régionaux et locaux.
Ce nouveau projet qui s’étend sur une période de 5 ans, favorisera la relance du secteur touristique tunisien, à travers la conclusion de partenariats public- privé, le recours à des solutions d’innovation numérique, ainsi que la valorisation des atouts naturels, et du patrimoine culturel et historique du pays à dessein de faire émerger un secteur touristique diversifié et concurrentiel.
Le projet permettra la création de 15 000 nouveaux emplois dans le secteur du tourisme alternatif au sein des régions marginalisées, notamment le gouvernorat de Kasserine, et l’augmentation des investissements et des recettes touristiques de 20%, ainsi que l’accroissement du nombre de touristes pour atteindre les 11 millions et demi d’ici 2026.
Le ministre du Tourisme a indiqué, à cette occasion, que malgré une légère amélioration des indicateurs du tourisme durant l’année 2021 par rapport à l’année 2020, “nous sommes toujours loin des résultats réalisés en 2019”.
L’objectif assigné pour l’année 2022 est de parvenir à atteindre 50% des réalisations de 2019 et de rétablir le rythme habituel de l’activité touristique, à l’horizon de 2023 et 2024, et ce malgré les problèmes structurels dans le secteur.
Pour sa part, Donald Blome a affirmé que le gouvernement américain s’est engagé à promouvoir la croissance économique et à créer de nouvelles opportunités d’emploi en Tunisie, rappelant que les USA avaient soutenu plus de 19 000 entreprises tunisiennes qui étaient menacées par des difficultés économiquement en raison de la pandémie du coronavirus.