Le gouvernement tunisien aurait pris la décision de garantir un crédit de 769 millions de dollars, soit l’équivalent de plus de 2,2 milliards de dinars pour réaliser le port en eaux profondes dans la zone d’Enfidha ; un projet en stand bye depuis 15 ans. C’est du moins si on croit une information diffusée à ce sujet par la radio Mosaïque.

Mieux, la même source nous apprend que la date d’ouverture des plis pour connaître l’opérateur qui sera chargé de la mise en œuvre de ce mégaprojet est fixée pour le 30 mars 2022.  Espérons que cette fois-ci ce sera la bonne, car cette ouverture prévue pour 2020 a été retardée au moins cinq fois.

Selon nos informations, sur les six entreprises en lice, les groupes Bouygues (France) et CXhaina Harbour Engeneering Co (CHEC) seraient les favoris devant les autres dont les français Eiffage et Vinci construction grands projets.

Ce projet vise à faire de la Tunisie un pôle international de commerce et de services tout en favorisant, d’une part, la réduction des coûts (-15%), et, d’autre part, le renforcement de la création d’emplois (50 000 prévus).

Situé à 100 Km de Tunis, à 40 Km de Sousse et à 170 Km de Sfax, le complexe du Port Enfidha, qui sera réalisé en partenariat public/privé (60-40%), s’étend sur une superficie globale de 3 000 hectares dont 1 000 ha pour le seul port, et le reste pour la zone économique et logistique avec une profondeur de 19 mètres.

Il prévoit également un quai spécialisé dans le traitement des conteneurs dont la longueur est de 3 600 m, et un quai spécialisé pour les vrac avec une longueur de 1 400 m.

La capacité du port à la fin des travaux de construction est de 5 millions de conteneurs EVP, et de 4 millions de tonnes pour le trafic de vrac.

ABS