Le ministre des Affaires étrangères, Otman Jerandi, a eu un entretien, jeudi 17 février 2022 à Bruxelles, avec le commissaire européen à l’Elargissement et à la Politique européenne de voisinage, Olivér Vörhelyi.
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la participation du président de la République à Bruxelles, au 6e Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février).
Le responsable européen a mis en avant, lors de l’entrevue, les particularités du partenariat établi entre l’Europe et la Tunisie et son souci personnel de continuer à soutenir le processus de réforme en Tunisie ainsi que les efforts nationaux visant à réaliser une croissance économique capable de remédier aux répercussions de la crise sanitaire.
Il a évoqué dans ce sens la nécessité d’accélérer le versement des fonds convenus et le financement de nouveaux projets à travers le Fonds européen pour le développement durable.
Cité dans un communiqué du département des Affaires étrangères, le commissaire européen s’est félicité de l’invitation qui lui a été adressée pour une visite en Tunisie du 1er er au 3 mars 2022 et qui sera une occasion renouvelée, selon lui, de réaffirmer l’engagement de l’UE à poursuivre son soutien à la Tunisie, ayant foi en sa capacité à faire réussir son processus de réforme.
Jerandi a, pour sa part, souligné que la visite du président de la République à Bruxelles confirme le souci de raffermir les relations historiques de partenariat liant la Tunisie à l’UE et le besoin de les élever à des paliers supérieurs selon une nouvelle approche qui répond aux attentes des peuples et de la jeunesse des deux rives de la Méditerranée.
Il a ajouté dans ce sens que la feuille de route annoncée par le président Kais Saied le 13 décembre 2021 ainsi que tous les mesures qui ont suivi, viennent répondre aux attentes des Tunisiens qui réclament l’instauration d’un régime politique démocratique “exprimant leur souveraineté et garantissant une vie digne au sein d’institutions fortes et justes.
L’Etat tunisien, a-t-il poursuivi, est engagé sur la voie de la réforme dans le respect de la liberté d’expression et d’opinion et dans le respect des principes des droits humains, principes qu’il partage avec ses partenaires européens.
Les deux responsables ont ensuite abordé plusieurs questions régionales, les développements en Libye, en particulier. Ils ont insisté sur le souci de contribuer à la réussite du processus politique afin d’assurer la stabilité dans ce pays et garantir la paix dans les pays de voisinage et la région en général et contrer les dangers du terrorisme et de la migration irrégulière.