Un accord de partenariat a été conclu entre le Secrétariat général des affaires maritimes de la mer et le Fonds mondial pour la nature (WWF), en vue de renforcer la coopération entre les deux parties, notamment en matière de développement du cadre législatif relatif à la préservation de l’environnement marin et à la protection des ressources maritimes contre l’exploitation anarchique.
Ledit accord a été signé, lundi 21 février 2022, par la secrétaire générale des affaires maritimes à la présidence du gouvernement, Asma Shiri, et le directeur du Bureau du WWF Afrique du Nord en Tunisie, Jamel Jrijer.
Le partenariat portera notamment sur l’échange d’expériences en matière de préservation de la diversité biologique, la publication des résultats des études et des recherches réalisées en commun dans ce domaine, et la sensibilisation des professionnels dans le domaine maritime, en ce qui concerne la lutte contre la pollution maritime et la promotion de la culture maritime.
Asma Shiri a indiqué que cet accord permettra de développer de nouvelles activités maritimes favorisant la préservation des richesses maritimes, tels que la pêche touristique, et le transport des personnes entre les zones maritimes.
En vertu de cet accord, le département gouvernemental et le WWF œuvreront également à la sensibilisation de l’opinion publique quant à l’importance de l’espace marin et de la richesse maritime.
Pour sa part, Jrijer a souligné que le partenariat avec les représentants de l”Etat, l’administration tunisienne revêt un caractère stratégique pour le WWF, étant donné que l’un des objectifs de l’organisation internationale porte sur l’aide des acteurs gouvernementaux dans la réalisation des stratégies nationales en la matière.
Il a mis l’accent sur l’importance de garantir une bonne gestion du milieu marin en Tunisie dont les côtes s’étendent sur plus de 2 000 km, dont 75% sont occupés par les habitants.
Le partenariat avec le secrétariat général des Affaires maritime vise notamment à apporter un appui aux petits marins-pêcheurs dans un cadre d’une économie bleue, basée sur l’identification des solutions aux problèmes locaux, et à travers une coordination nationale.
Il a attiré l’attention sur la pollution du plastique (7 kg pour chaque km3) et sur l’épuisement de 70% des ressources marines, alors que le secteur de la pêche exige des opportunités de travail durable et une économie locale circulaire ainsi qu’une économie bleue.
D’après lui, une stratégie claire doit être adoptée dans ce secteur, et ce en coordination avec les différents intervenants, les municipalités et le secteur privé.
A rappeler que Le Secrétariat général des affaires maritime a été créé au niveau de la présidence du gouvernement en vertu de l’arrêté n°144 du 18 février 2019. Il est chargé de la coordination entre les différents acteurs dans le domaine maritime y compris la protection des ressources maritimes et de l’environnement marin.