Pour la première fois depuis août 1990, on assiste, depuis ce matin jeudi 24 février 2022, à l’envahissement d’un pays indépendant par un autre. Et c’est également la première fois depuis 1945 que cela se produit sur le territoire européen. En un mot, le monde est dans l’expectative !
En effet, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a ordonné des attaques terrestres de grande envergure par les forces militaires russes du territoire ukrainien. « Des véhicules militaires russes, y compris des blindés, ont violé la frontière dans les régions de Tcherniguiv [au nord, à la frontière biélorusse], Soumy [au nord-est, à la frontière russe], Lougansk et Kharkiv [à l’est, à la frontière russe] », selon les garde-frontières ukrainiens, rapporte Franceinfo.
Poutine justifier cette “opération militaire” en Ukraine pour «… défendre les séparatistes de l’est du pays, malgré les sanctions infligées par l’Occident ». Dans la foulée, le maître du Kremlin appelle les militaires ukrainiens “à déposer les armes”.
Sur le terrain, on fait état d’explosions dans plusieurs villes du pays, notamment à Kiev, Odessa, et dans l’est de l’Ukraine…
Bien entendant, la communauté internationale n’a pas tardé à condamner cette invasion d’un Etat souverain. C’est le cas de Joe Biden, le président des Etats-Unis, qui promet que «… le monde exigera des comptes à la Russie ».
D’autres pays comme la France, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie ont fermement condamné cette attaque contre l’Ukraine.
Pour le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg, a condamné une “attaque téméraire et non provoquée” par la Russie.
A l’ONU, dont le Conseil de sécurité était en pleine réunion au moment de l’annonce de Vladimir Poutine, la France a dénoncé le “mépris” de la Russie à l’égard des Nations unies, écrit Franceinfo.
Comme quoi, Vladimir n’en a cure des sanctions économiques et financières de l’Occident, y compris les Etats-Unis, pour l’instant en tout cas. Ceci étant, à la longue, elles pèseront négativement et fortement sur les Russes et leurs alliés.
Bien que le terrain des hostilités soit un peu loin des frontières tunisiennes, on craint cependant des conséquences économiques voire politiques dues à cette guerre: manque ou rareté des produits agroalimentaires, flambée des prix du pétrole…
Quelle sera l’attitude des pays arabes et africains, notamment ? Vont-ils être neutres face à cette invasion au risque de le payer cash si jamais les choses tournaient mal ? Vont-ils condamner, au risque de s’attirer le courroux de Moscou ?
Au final, jusqu’où ira Poutine ?