La cinquième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA-5) se déroule, en mode hybride (en ligne et en présence), à Nairobi au Kenya, du 28 février au 2 mars 2022.
La Tunisie prend part à ce conclave, représentée par une délégation conduite par la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Leila Chikhaoui.
Organisée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE ou UNEP en anglais), l’Assemblée des Nations nies pour l’environnement (UNEA) rassemble des représentants des 193 Etats membres de l’ONU, des entreprises, de la société civile et d’autres parties prenantes pour convenir de politiques visant à relever les défis environnementaux les plus urgents au monde.
La société civile tunisienne participe également à cette conférence. Il s’agit surtout de l’Association d’Education Environnementale pour les Futures Générations (AEEFG), qui prend part à cette conférence, en tant que coordinateur du réseau international “IPEN”, International Polluants Elimination Network (IPEN) ou Réseau international pour réseau international pour l’élimination des Polluants Organiques Persistants (POP).
Plusieurs thématiques et questions urgentes liées à l’environnement sont soulevées à cette assemblée, dont la politique environnementale internationale et les questions de gouvernance, les contributions aux réunions du Forum politique de haut niveau sur le développement durable et la mise en œuvre de la dimension environnementale de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Une session extraordinaire de l’Assemblée se tiendra immédiatement après l’UNEA-5, les 3 et 4 mars 2022. Elle sera consacrée à la commémoration du 50e anniversaire de la création du Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) en 1972.
Dans son discours prononcé lors de la séance d’ouverture de cette session, la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui a souligné que la Tunisie œuvre à hausser la barre de ses ambitions environnementales et à renforcer ses politiques dans ce sens.
Toujours selon la ministre, “la Tunisie s’attache à prendre en considération les dimensions environnementales et climatiques dans le cadre des politiques sectorielles et des programmes de relance économique post-Covid-19 en encourageant les investissements “eco-friendly”, la technologie propre et les économies verte et bleue”.
La Tunisie a, par ailleurs, entamé, avec le soutien de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), l’adoption d’indicateurs et de systèmes de Comptabilité écosystémique du capital naturel visant à intégrer ce capital dans les systèmes de comptabilité nationale et de planification pour le développement, a encore indiqué la ministre.