Des universitaires et autres intellectuels ont annoncé, mardi 1er mars 2022, le lancement d’un projet politique global d’avenir portant le nom de “Takaddom” (progrès) qui vise à “en finir avec la vague populiste et à instaurer une démocratie sociale dans le cadre d’un Etat fort et d’une stabilité démocratique”.
Lors d’une conférence de presse à Tunis, l’historien Adel Letifi a précisé que Takaddom a pour objectif, à court terme, d’être “une force de proposition et de lutte contre la feuille de route du président de la République, Kaïs Saïed”.
A l’image de ses prédécesseurs, Kaïs Saïed, estime-t-il, n’a aucunement pour projet de “construire un Etat stable et démocratique.
A long terme, le projet Takaddom tend à contribuer à bâtir une démocratie permettant d’atteindre la stabilité politique, a déclaré Adel Letifi.
Il a, d’autre part, fait savoir que le projet participera aux prochaines élections législatives par des listes de coalition et prendra également part à l’élection présidentielle.
Letifi a souligné que Takaddom vise à imposer, en collaboration avec toutes les forces vives et organisations nationales, le principe de participation et à présenter un discours rationnel sur la vie politique et la transition démocratique.
Le nouveau projet projet politique regroupe des jeunes et des personnalités nationales dont Salsabil Klibi (constitutionnaliste), Youssef Seddik (philosophe er écrivain), Fathia Saïdi (sociologue), Ahmed Souab (juge à la retraite) et Mongi Smaâli (économiste).