La 74e réunion du Comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) s’est ouverte à Lyon en France, lundi 7 mars 2022. Il s’agit de la première réunion du CITES depuis que la pandémie de COVID-19 a mis le monde et les voyages à l’arrêt.
Tenue dans une période fortement axée sur les questions environnementales, cette réunion qui se tient une semaine avant celle des parties à la Convention sur la diversité biologique et les parties prenantes pour discuter du cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, a souligné la nécessité de protéger le patrimoine naturel et de garantir que le commerce ne lui porte pas préjudice, selon le Bulletin des négociations de la Terre.
Elle a aussi permis d’évoquer des questions administratives et financières, dont l’accès au financement par le biais du nouveau Programme intégré de conservation de la faune sauvage pour le développement du Fonds pour l’environnement mondial, l’organisation de la 19e réunion de la Conférence des Parties (CoP), surnommée la “CoP des Amériques”, la Vision stratégique de la CITES 2021-2030 par rapport aux objectifs de développement durable de 2030 et le rôle de la CITES dans la réduction du risque d’émergence future de maladies zoonotiques associées au commerce international d’espèces sauvages.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre Etats. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
Les parties de la Convention, actuellement 184 parties, sont les Etats et organisations ayant pour but une intégration économique régionale qui acceptent d’être liés par la Convention (qui “rejoignent” la CITES) sont appelés “Parties”.
Elles (les Parties) de la convention sont tenues de l’appliquer, car elle est contraignante et chaque Partie doit la respecter, et pour cela, adopter une législation garantissant le respect de la Convention au niveau national.