Pour mieux gérer les ressources halieutiques communes de la région et éviter la surexploitation des stocks de poissons, la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM), a créé dix zones de pêche à accès réglementé en Méditerranée et en mer Noire.
Cette approche a permis de protéger près de 1,8 million de kilomètres carrés d’habitats marins, selon la FAO, partenaire de la commission, qui pousse vers une approche écosystémique de la gestion des pêches.
Elle a aussi permis à la Tunisie, la Libye, Malte et l’Italie, qui se disputent traditionnellement les ressources marines dans les eaux qui longent leurs côtes, de travailler de concert et de renforcer des mesures de gestion commune des pêches dans la Méditerranée.
Grâce à un autre projet de la FAO, baptisé “MedSudMed”, ces pays ont œuvré de concert afin de collecter des informations et d’appliquer des critères communs pour gérer leurs ressources marines partagées, en travaillant avec la CGPM pour renforcer les mesures de gestion communes, indique la FAO.
D’après le rapport de la CGPM intitulé “La situation des pêches en Méditerranée et en mer Noire 2020”, 75% des stocks de poissons sont touchés par la surexploitation.