La transition énergétique en Afrique serait synonyme de gains substantiels en termes de PIB, d’emploi et de bien-être humain dans chaque région du continent, note un rapport intitulé “Analyse du marché des énergies renouvelables : l’Afrique et ses régions”, récemment publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
Dans le cadre du scénario 1,5 °C, l’IRENA prévoit un PIB supérieur de 6,4%, des emplois dans l’ensemble de l’économie supérieurs de 3,5% et un indice de bien-être supérieur de 25,4% à celui réalisé dans le cadre des plans actuels, en moyenne jusqu’en 2050. Les emplois créés dans le cadre de la transition vers les énergies renouvelables compenseront ceux perdus en s’éloignant des énergies traditionnelles, indique ce rapport réalisé en collaboration avec la BAD.
Chaque million de dollars US investi dans ce domaine entre 2020 et 2050 créerait au moins 26 emplois-années pour chaque million investi dans l’efficacité énergétique, au moins 22 emplois-années seraient créés chaque année.
Pour que ces avantages se matérialisent, il faudra un panier complet de politiques, des institutions fortes, une coopération internationale (y compris la coopération Sud-Sud) et une coordination considérable au niveau régional, recommande le rapport. Jusqu’à ce jour, seuls 2% des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables au cours des deux dernières décennies ont été réalisés en Afrique.
Aussi, moins de 3% des emplois mondiaux dans le domaine des énergies renouvelables se trouvent en Afrique.