Les employés de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) ont observé, jeudi 10 mars 2022 devant le siège de l’Agence à Tunis, un mouvement de protestation pour revendiquer l’adoption finale du statut de l’agence.
Il s’agit du deuxième mouvement de protestation observé par les agents de l’ANME pour demander au gouvernement la publication du nouveau statut dans le JORT, d’autant plus qu’il a été élaboré en accord entre les parties sociales et l’administration.
Il a été déposé officiellement depuis 2019 à la présidence du gouvernement, indique Souad Abrouki, fonctionnaire à l’ANME qui a participé au mouvement de protestation.
“Depuis l’année 2008, les employés de l’ANME demandent la modification de ce statut car le système de rémunération de l’Agence est le plus faible par rapport aux structures et entreprises publiques opérant dans le domaine de l’énergie dans le pays. Nous avons toujours opté pour la concertation et le compromis, dans les négociations relatives au projet de statut, mais nous n’avons reçu aucune réponse à nos revendications”, a-t-elle ajouté.
Lors de leur sit-in, les protestataires de l’ANME ont exprimé leur mécontentement face à la lenteur et aux tergiversations ayant marqué la mise en œuvre de l’accord convenu avec l’autorité de tutelle, dans un contexte de dégradation de la situation sociale et de poursuite de l’hémorragie des départs des employés de l’agence.
Opérant dans le domaine de l’énergie et créée en 1985, l’ANME exécute la politique de l’Etat dans le domaine de la maîtrise de l’énergie, à travers l’élaboration d’études et la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.