Un appel à candidatures pour la première édition des “AfricaTech Awards”, une initiative panafricaine visant à reconnaître et soutenir les start-ups les plus innovantes sur le continent, a été lancé par Viva Technologie et la Société financière internationale (SFI – Banque mondiale).
Les start-ups du continent auront jusqu’au 25 mars 2022 pour soumettre leur candidature, a indiqué la Société financière internationale. Cette initiative panafricaine récompense les start-ups africaines qui favorisent l’innovation et suscitent un impact sur le développement dans trois secteurs principaux : la Climate tech (technologies du climar), la Health tech (Technologies de santé) et la Fintech (technologies des finances).
L’objectif des AfricaTech Awards, est de renforcer la visibilité des écosystèmes d’innovation africains et de créer des opportunités pour les entrepreneurs africains sur les marchés internationaux, selon les co-présidents de Viva Technology, Maurice Lévy et Pierre Louette, ainsi que la directrice générale Julie Ranty.
Un panel d’experts sectoriels présélectionnera les 45 candidats les plus prometteurs.
Les lauréats de chaque catégorie seront annoncés lors de l’édition 2022 de Viva Technology qui aura lieu du 15 au 18 juin à Paris et en ligne.
Chacun des trois gagnants bénéficiera d’une visibilité accrue et d’un accès aux réseaux fournis par Viva Technology et l’IFC, avec notamment des rencontres individuelles avec des dirigeants et des cadres supérieurs de l’industrie technologique.
En 2021, les investissements dans les start-ups africaines ont atteint 4,9 milliards de dollars, contre 2,4 milliards de dollars investis en 2020, selon le rapport de Briter Bridges.
En dépit de l’intérêt accru de la part des investisseurs, cette valeur ne représente qu’une fraction du financement dont ont bénéficié les start-ups dans d’autres régions du monde. Ainsi, en 2021, plus de 100 milliards de dollars ont été investis dans des start-ups européennes et près de 330 milliards de dollars dans des start-ups d’Amérique du Nord.
En outre, le manque d’infrastructures et de réglementations adéquates constituent souvent des défis supplémentaires à l’expansion des start-ups à travers l’Afrique.